12 astuces pour profiter à fond de votre contrat d’assurance vie

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Le placement financier favori des Français est plein de ressources. Voici douze stratégies pour bonifier la gestion de votre assurance vie. A consommer sans modération.

 
1 – Prenez date sur un bon contrat

A l’instar d’une bonne bouteille de vin, l’assurance vie est un placement qui se bonifie avec le temps. Huit ans après son ouverture, sa fiscalité devient particulièrement avantageuse (taxation des intérêts à 7,5 %, après application d’un abattement de 4 600 euros pour un célibataire, 9 200 euros pour un couple). Même si vous n’avez pas l’intention d’épargner tout de suite, prenez date sur un contrat d’assurance vie pour vous, mais aussi pour les membres de votre famille (conjoint ou concubin, enfants). Vous disposerez ainsi dans plusieurs années d’un placement qui sera fiscalement attractif.
Point clé : choisissez un contrat de qualité qui a déjà fait ses preuves sur la durée. Certains sont accessibles avec quelques dizaines ou centaines d’euros. Dans la même idée, la prise de date est intéressante pour le bénéficiaire de votre contrat. Exemple : vous avez désigné votre enfant bénéficiaire de votre assurance vie. Ouvrez-lui parallèlement un bon contrat s’il est mineur (ou persuadez-le d’en souscrire un s’il est majeur). Quand, à votre décès, votre enfant percevra les sommes détenues sur votre contrat, il disposera ainsi d’un réceptacle pour les placer et pourra effectuer des retraits dans un cadre fiscal très favorable.

2 – Endettez-vous chez votre assureur

En cas de besoin d’argent, vous pouvez à tout moment récupérer une partie des montants investis sur votre contrat via un retrait partiel, fiscalisé selon l’âge de votre contrat. Pas toujours pertinent, d’autant que si vous remettez au pot par la suite, vous paierez des frais sur versements. Mais il existe une alternative. Son nom : l’avance. Votre assureur vous consent un prêt sur le capital de votre contrat, une disposition prévue par l’article L 132-21 du Code des assurances. Généralement, c’est au plus 80 % de la valeur de votre contrat, cela peut être moins chez certains assureurs. Vous avez ensuite trois ans au plus pour rembourser le prêt, mais cette période est reconductible une ou deux fois.
Les avantages ?
Un, l’avance échappe à l’impôt, sauf à en abuser et à s’attirer les foudres de l’administration fiscale.
Deux, aucuns frais sur versements ne sont ponctionnés sur son remboursement. Un prêt peu coûteux
Trois, le coût de l’avance peut être attractif. En effet, pendant la durée du prêt, la totalité de votre capital continue de fructifier. Le taux d’intérêt facturé par l’assureur doit donc s’apprécier net de cette rémunération.Il est égal à la revalorisation du fonds en euros majoré des frais de gestion du contrat, auquel s’ajoute une éventuelle marge de l’assureur. En pratique, le coût net varie de 0,5 à 2 ou 3 %. Moins cher qu’un crédit à la consommation…

3 – Profitez des options de gestion gratuites

Les contrats multisupports regorgent d’options de gestion diverses et variées. A vrai dire, elles sont peu utiles si vous placez la totalité de votre capital sur le fonds en euros sécurisé et n’avez pas l’intention d’en bouger. En revanche, pour ceux qui orientent tout ou partie de leur épargne vers les unités de compte, des fonds d’investissement risqués, les options proposées peuvent avoir de l’intérêt. La plus importante se nomme l’arbitrage. Cet outil permet de modifier la répartition de votre capital entre les supports financiers au sein de votre contrat, par exemple de retirer une partie de l’argent placé sur un fonds actions pour le porter sur un fonds obligataire.L’arbitrage est aujourd’hui encore sous-utilisé par les épargnants. Dommage, car beaucoup de contrats en proposent au moins un gratuit par an. Seul problème : vous ne faites pas l’opération à cours connu. Avec les délais d’enregistrement de l’arbitrage (un jour à une ou deux semaines), vous risquez quelques déconvenues. Sachez que la plupart des contrats Internet effectuent l’opération dès le lendemain de la demande.
Des options d’arbitrage programmé sont aussi proposées dans de nombreux multisupports. C’est intéressant car vous mettez cette fois votre épargne en pilotage automatique. Il existe ainsi l’option « dynamisation de l’épargne » ou celle dite de « sécurisation des plus-values ». Avec cette dernière, vous fixez un seuil de plus-values, par exemple 5 %, sur tel fonds dans lequel vous avez investi. Dès que ce niveau de performance est atteint, la plus-value est transférée vers le fonds en euros sécurisé.Vous mettez ainsi automatiquement vos gains au chaud, une règle d’or oubliée par beaucoup d’épargnants. Bonne nouvelle, ces options sont gratuites dans de nombreux contrats de qualité, notamment ceux distribués par les courtiers en ligne.Sinon, il peut en coûter jusqu’à 1 % du montant transféré. Le prix de l’option est une donnée importante. Son utilité aussi, prenez garde aux dérives gadgets de certains contrats.

4 – Soyez multicontrat

– Un seul livret A par personne. Un seul plan d’épargne en actions (PEA). Un seul plan d’épargne logement (PEL), etc. Mais pas de limite avec l’assurance vie : vous pouvez souscrire autant de contrats que vous le souhaitez, qui plus est sans que les montants versés soient plafonnés. Un avantage dont il faut tirer parti. Première raison d’être multicontrat : la sécurité de vos avoirs. Ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier, dit l’adage. En cas de faillite d’une compagnie d’assurances, les fonds sont garantis dans la limite de 70 000 euros par souscripteur. Si votre épargne dépasse ce seuil, la diversification entre des assureurs différents est donc souhaitable. La seconde raison tient à une meilleure lisibilité de la gestion de votre patrimoine. Mieux vaut avoir un contrat par objectif ou projet poursuivi. L’une de vos assurances vie peut par exemple être utilisée pour fournir des revenus réguliers, quand une autre sera réservée à la transmission d’un capital.
Il existe aussi des raisons fiscales à détenir plusieurs contrats souscrits à des dates différentes. Par exemple, si vous disposez d’un vieux contrat ouvert avant septembre 1997, les intérêts générés par les versements effectués avant cette date sont exonérés d’impôt. Inutile de polluer ce cadre fiscal avantageux par de nouveaux versements. Et, en cas de retraits partiels, épuisez d’abord les abattements sur un contrat plus récent, ayant toutefois plus de huit ans, et penchez-vous sur l’ancien contrat seulement pour les besoins supplémentaires.De la sorte, vous ne paierez aucun impôt sur vos retraits, hormis les taxes sociales. Autre élément à connaître : la fiscalité sur les retraits est calculée sur l’ensemble du contrat, même si votre épargne y est répartie sur plusieurs produits financiers aux performances différentes, ce qui pénalise le rendement des meilleurs supports.Le mieux est donc de diversifier vos placements sur plusieurs contrats, et d’utiliser en priorité pour vos retraits l’assurance vie contenant les fonds ayant le moins performé. Ainsi, le capital placé sur les meilleurs véhicules échappera à toute imposition.

5 – Utilisez le dopant euro-croissance

L’an dernier, une poignée de gros établissements financiers ont lancé une nouvelle catégorie d’assurances vie : les contrats euro-croissance. Pour faire simple, il s’agit de nouveaux fonds en euros proposant la garantie du capital mais pas avant le terme choisi (de huit à quarante ans), avec une promesse de rendement supérieur aux fonds en euros classiques. Certes, le fonctionnement complexe de ce produit, ses frais élevés, et l’absence de garantie avant terme incitent peu à y souscrire.Toutefois, la question mérite d’être étudiée pour les détenteurs de contrats en euros médiocres, nombreux sur le marché. La réglementation leur offre en effet la possibilité de transférer partiellement ou en totalité leur ancien contrat monosupport en euros en multisupport euro-croissance, avec un argument fort, la conservation de l’antériorité fiscale du contrat initial.
Deux conditions sont posées : le transfert doit se faire chez le même assureur et au moins 10 % de vos engagements en euros doivent être affectés à un fonds euro-croissance. La réglementation ne fixe aucune durée de détention de votre contrat initial ni de montant minimal. Le jeu peut en valoir la chandelle pour décrocher de meilleurs rendements du capital sur la distance.C’est bien la question clé : quel est votre horizon de placement ? Si vous êtes mécontent de votre contrat en euros actuel et disposez de temps devant vous, étudiez de près le booster euro-croissance. Mais si vous avez besoin de votre épargne dans un délai inférieur à huit ans, passez votre chemin. Et conservez votre contrat en euros, si mauvais soit-il.

6 – Optez pour l’impôt sur le revenu

Le taux de prélèvement libératoire forfaitaire (PLF) sur les intérêts de l’assurance vie baisse avec l’ancienneté du contrat : 35 % les quatre premières années, 15 % entre la quatrième et la huitième année, puis 7,5 % passé huit ans, après abattement (4 600 euros pour un célibataire, 9 200 euros pour un couple). Généralement, ce taux est directement prélevé par l’assureur sur les intérêts compris dans chacun de vos retraits. Mais, quelle que soit l’ancienneté du contrat, vous avez une autre possibilité d’imposition : porter ces intérêts sur votre déclaration annuelle de revenus. Passé huit ans, le choix du prélèvement libératoire forfaitaire s’impose quasi systématiquement. Mais il en va tout autrement les premières années de vie de votre contrat, pour lesquelles l’intégration des intérêts dans votre déclaration de revenus est souvent plus judicieuse. Notamment les quatre premières années : le taux de PLF de 35 % est en effet supérieur aux tranches d’imposition de 14 % et 30 %. Seuls ceux qui sont imposables aux tranches les plus hautes de 41 % et 45 % seront gagnants à opter pour le prélèvement libératoire.

7 – Tirez des revenus réguliers de votre contrat

La plupart des contrats actuels permettent la mise en place de retraits d’argent réguliers. Dans le jargon financier, il s’agit de rachats partiels programmés (RPP). En pratique, vous demandez à votre assureur de verser chaque mois ou chaque trimestre sur votre compte bancaire une somme prélevée sur votre contrat.Cette somme est exprimée soit en euros soit en pourcentage de la valeur du capital. Vous pouvez aussi demander à percevoir uniquement les intérêts générés par le capital, ce qui préservera ce dernier. Cette option de gestion est souple : les RPP peuvent être arrêtés et repris à tout moment. Le plus souvent, c’est sans frais, mais pas toujours. Reste à bien mesurer l’impact fiscal, variable selon l’ancienneté de votre contrat. Avant de mettre en place des RPP, prenez le temps d’évaluer vos vrais besoins de revenus. Inutile de procéder à des retraits programmés fiscalisés si c’est pour réinvestir une partie des sommes dans un placement avec frais d’entrée à la clé. Sachez que vous pouvez tout aussi bien procéder à des retraits partiels non programmés, à la carte, en fonction de vos besoins.

8 – Faites de l’assurance vie après 70 ans

L’assurance vie n’a pas bonne presse chez les septuagénaires. On vous incite fortement à investir sur votre contrat avant cet âge pour des raisons fiscales. A tort. Tout d’abord, la fiscalité de l’assurance vie passé 70 ans ne change absolument pas pour les retraits d’argent du contrat. Ensuite, pour ce qui est de la transmission des capitaux au (x) bénéficiaire(s), la règle fiscale est modifiée, il est vrai.Que dit-elle ? Au décès de l’assuré, toute prime versée sur un contrat passé 70 ans est taxée aux droits de succession au-delà d’un seuil de 30 500 euros. Point important, seuls sont concernés les versements, les intérêts et plus-values générés par les primes sont bel et bien exonérés de taxes. Partant de là, investissez sans hésitation dans l’assurance vie après 70 ans. Premier cas de figure, votre conjoint ou partenaire de Pacs est bénéficiaire du contrat : il sera exonéré en totalité au même titre que sur la succession.Second cas, une autre personne que le conjoint est bénéficiaire. Faites vos comptes. Imaginons un versement de 75 000 euros sur un contrat à 75 ans, puis aucun autre versement jusqu’au décès survenu treize ans plus tard. Le contrat vaut alors 100 000 euros. La part taxée aux droits de mutation se montera à seulement 44 500 euros (75 000 – 30 500). Cette même somme placée sur n’importe quel autre produit d’épargne aurait été soumise aux droits de succession à hauteur de 100 000 euros (capital versé + intérêts). C’est pourquoi, sur le plan fiscal, l’objectif de transmission reste tout à fait pertinent en assurance vie après 70 ans.

9 – Donnez votre contrat en gage

Votre assurance vie est une composante de votre patrimoine. A ce titre, si son montant est important, elle peut garantir une opération d’emprunt immobilier. Vous pouvez donner votre contrat en gage, le « nantir » en termes techniques, auprès d’une banque pour garantir un prêt personnel (article L 132-10 du Code des assurances), ce qui protégera l’établissement bancaire contre une défaillance de l’emprunteur.Intérêt de l’opération : vous évitez de prendre d’autres garanties comme l’hypothèque ou la caution, qui ont un coût, alors que l’opération de nantissement de votre assurance vie, réalisée par avenant, est très souvent gratuite. Une fois le crédit remboursé, le gage tombe et vous reprenez complètement la main sur votre contrat. Et entre-temps ? Votre latitude est évidemment écornée. Les opérations de gestion (retraits, arbitrages ou avances) ne sont plus possibles sans l’accord de la banque. Mais votre capital continue d’être rémunéré. Il grossit pendant la durée d’immobilisation.Notez que vous pouvez garantir partiellement un contrat, par exemple pour un montant de 75 000 euros alors que le contrat en vaut 110 000. Sachez encore que les établissements bancaires acceptent plus facilement le nantissement d’un contrat monosupport en euros (ou des sommes investies sur le fonds en euros pour un multisupport), la garantie du capital étant un gage de sécurité pour le prêteur.

10 – Placez vos liquidités à 2 % net !

Avec un taux de rendement à 0,75 % net début 2016, le livret A et son consort, le livret de développement durable (LDD), rapportent peau de chagrin. Il en est de même des livrets bancaires et autres comptes à terme ainsi que des Sicav monétaires.Les placements sûrs et liquides font grise mine. Dès lors, pourquoi ne pas utiliser l’assurance vie pour loger vos liquidités ? Bien qu’en baisse depuis plusieurs années, les fonds en euros rapportent peu ou prou autour de 2 % net (de frais et taxes sociales), un peu plus sur les bons contrats.Bien sûr, les frais sur versements pèsent sur cette stratégie. Tournez-vous plutôt vers les assurances vie sans frais d’entrée, elles affichent en sus des rendements alléchants et sont faciles à gérer par Internet. En pratique, vous pouvez récupérer votre argent à tout moment par une demande de rachat partiel, traitée en quelques jours chez les assureurs à la pointe ! Quant à la fiscalité, elle n’est pas aussi dissuasive qu’annoncé. Si vous avez un contrat de plus de huit ans, privilégiez-le, vos retraits seront nets d’impôt (sauf à dépasser des montants élevés). Si vous souscrivez un nouveau contrat, optez les quatre premières années pour l’intégration des intérêts à votre déclaration de revenus.Prenons un rendement de 2,75 % net de frais et prélèvements sociaux. Les contribuables imposés aux tranches de 30 % ou 14 % bénéficieront respectivement d’une rémunération nette de 1,92 % ou 2,36 %. Bien au-dessus du livret A, et, de surcroît, sans plafond de versement !

11 – Exploitez votre clause bénéficiaire

La clause bénéficiaire est cette partie du contrat d’assurance vie où le souscripteur désigne la ou les personnes qui percevront les capitaux à son décès. Formulez-la avec beaucoup d’attention, tout en sachant que votre liberté est grande en la matière.La plupart des contrats vous proposent une clause type qui stipule qu’en cas de décès de l’assuré, le capital sera perçu par le conjoint, à défaut par les enfants, nés ou à naître, à défaut par les héritiers. Cette formule standard, avec ses bénéficiaires en cascade, correspond à la majorité des situations familiales.Vous n’avez toutefois aucune obligation d’y souscrire. Rédigez alors votre propre clause bénéficiaire. Par exemple, vous pouvez y désigner nommément une ou plusieurs personnes bénéficiaires, éventuellement extérieures au cercle familial.Vous pouvez aussi prévoir une répartition inégale entre les bénéficiaires, 70 % du capital pour votre conjoint, 20 % pour votre enfant, 10 % pour votre neveu. Vous pouvez encore désigner une multitude de bénéficiaires, quels qu’ils soient (sauf cas très particuliers, comme votre médecin). Sans oublier les personnes morales, par exemple une association que vous souhaitez gratifier. Mais ce n’est pas tout. Vous pouvez également assortir votre clause de conditions, avec des charges pour le bénéficiaire. Exemple : « Mes enfants, à charge pour eux de convertir le capital en rente viagère. »Autre piste : le démembrement de la clause bénéficiaire, ce qui revient à désigner un bénéficiaire usufruitier, par exemple le conjoint, et un ou des bénéficiaires nues-propriétaires, par exemple les enfants. En pratique, pour des clauses complexes, mieux vaut se faire aider d’un conseiller expérimenté.Bref, vous le voyez, le champ des possibles est grand. Prudence toutefois, la clause bénéficiaire comporte quelques chausse-trappes. Soyez toujours précis, évitez toute ambiguïté, sinon, l’assureur ne paiera pas. Prévoyez la représentation de vos enfants par leurs descendants en cas de décès prématuré, car l’assurance vie ne l’inclut pas, contrairement aux règles successorales.Enfin, sachez que vous pouvez changer votre clause à tout moment, sauf si le bénéficiaire a fait, avec votre accord, la démarche de l’accepter.

12 – Multipliez les bénéficiaires avant 70 ans

L’assurance vie est un outil de transmission hors pair, chacun le sait. Voici pourquoi : chaque bénéficiaire désigné au contrat a droit à un abattement fiscal de 152 500 euros sur le capital décès transmis… dès lors que l’assuré a effectué ses versements avant 70 ans, le reliquat étant taxé à 20 % jusqu’à 700 000 euros, à 31,25 % au-delà. Outre le montant, l’atout de cette règle est dans l’adverbe « chaque ». Cet abattement est accordé à « chaque » bénéficiaire.C’est pourquoi multiplier les bénéficiaires revient à multiplier l’abattement et donc le capital transmis en franchise de droits. Un cadre très attractif pour les gros patrimoines. Prenons un exemple. Vous avez quatre enfants, désignés comme bénéficiaires de votre contrat par parts égales. Vous pouvez au total leur transmettre 610 000 euros (152 500 x 4) hors impôts. Cette même somme de 610 000 euros transmise à un seul bénéficiaire subirait une taxation de 91 500 euros [(610 000 – 152 500) x 20 %]. Avec deux enfants bénéficiaires, l’abattement serait de 305 000 euros (152 500 x 2). Et la part laissée au fisc serait alors de 61 000 euros [(610 000-305 000) x 20 %].Attention, cette règle fiscale s’entend tous contrats confondus, et non par contrat. Autrement dit, si vous détenez d’autres contrats, ils seront pris en compte pour calculer ce qui revient à chaque bénéficiaire après abattement.

La suite de l’article : 12 astuces pour profiter à fond de votre contrat d’assurance vie
L’Express, Votre Argent – 10/03/2016


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